Il passe à Bozouls,
où son action n’est pas cachée ! Le
« trou », un canyon, avec une centaine de mètres d’érosion
témoigne de la vivacité
passée du Dourdou. En aval, il serpente, musarde pour longer Conques et
rejoindre le Lot.
Auparavant il offre
de magnifiques rencontres. Et
c’est une
rencontre que nous vous proposons. Celle d’un pont *. Un simple pont.
Mais un
beau pont !
Construit vers 1950, il utilise des pierres de
Malakoff. Son
constructeur n’est autre que l’entrepreneur qui acheta l’ouvrage
maintenant
disparu à la compagnie de Decazeville. On se souvient que cet achat a
fait
suite à la non volonté des élus de s’en porter propriétaire pour le
franc
symbolique en 1940. Un pont est donc devenu ici un autre pont, plus
simple dans son
parti, une seule arche pour traverser le Dourdou qui chemine vers son
destin. A
défaut de retrouver un jour Malakoff, voici donc un pont, un vrai, avec
ses
pierres.
Quatre saisons, automne, hiver, printemps, été. Nous
irons retrouver au long d’une année, en images, cette curiosité
qui
concilie patrimoine industriel et beauté toute simple mais combien
authentique !
Vous
souhaitez savoir où notre pont passe son temps ? Patientez jusqu'à
l'été !
jrudelle@ferrobase.fr
* avec nos
remerciements à M. et Mme Marcou pour
cette découverte…
Automne
Les
dernières mûres sont encore là, bien en place. L’ouvrage
apparaît avec ses couleurs de grès rouge.
Et nous avons même mis du son : montez
le niveau, vous entendrez le murmure du ruisseau,
seul bruit dans ce fond de
vallée de nulle-part…
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murmure,
20 secondes de pause...
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Hiver
Beau
soleil d'hiver, mais température froide, 0° ; Et ici, au pont, le
soleil
ne se montrera pas de la journée. Le givre immobilise les feuilles, un
boulevard (à renard ? ) se remarque sur un parapet, et un
chevreuil venu au ruiseau a laissé son empreinte. Le Dourdou est un peu
plus tonique...
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Printemps
Après
l'hiver, le printemps ! Encore peu nombreuses, quelques fleurs
apportent une touche de couleur dans un site bien sombre. La falaise
continue de vivre, c'est à dire s'écroule, pour confirmer un postulat
géologique, tout ce qui est en haut
a vocation à descendre...Une feuille garde ses belles couleurs
d'hiver. Et notre pont (de
Malakoff) regarde les eaux du Dourdou, au
plus bas en ce début de printemps. Profitez bien de ces images, bientôt
la végétation masquera l'ouvrage, et le beau bleu du ciel ne sera plus
de mise ! Dans la ligne trois du tableau, la Lathrée clandestine,
avec ses grandes fleurs d'un bleu-violet ne passe pas inaperçue, pour
une clandestine c'est raté...Et après une forte pluie d'orage, le
Dourdou se fait tout
rouge, pour confirmer une fois de plus le postulat...
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A voir avec la paire de lunettes !
(pour
faciliter la vision 3D, faites votre "mise au point" sur la branche du
premier plan)
Eté
Ombres
et lumières aux Prades ! C'est l'été ! Le Dourdou fait de la
figuration, ce que n'ont pas voulu faire un chevreuil et un lièvre,
rencontrés sur le chemin. Mais les Demoiselles ont
pris la pose !
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Le pont que vous
venez de découvrir aux quatre saisons, et construit avec des pierres du
pont de l'Ady, le pont Malakoff, est donc le pont des Prades, sur le
Dourdou. Il est proche de St-Julien-de-Rodelle.
Une
route, très étroite, vous conduit au hameau de Rivaldières. Bien avant
le hameau,
tout en bas, c'est à droite...
