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Le wagon de
St-Christophe

< clic
à retrouver chapitre 11,
découpages
▲
Avec des zéros et des uns, et une imprimante 3D, le wagon minier
devient bien réel !
Ci-dessous, le wagon minier type qui
circulait du causse aux usines, sur la voie de 66 : en images de
synthèse, ou à Ferals (en haut) et Decazeville (en bas). Il va
revivre !
Dessine moi un
wagon…
Le grand St-Ex aurait pu le faire. En tout cas,
sur la Route
du Fer, ce sera fait ! La
recette est toute simple :
-prendre deux personnes et leur excellente
initiative
-trouver des rails (presque facile)
-retrouver les roues (moins facile) 
-trouver du chêne (!) (fait)
-trouver le menuisier qui va avec (fait)
-trouver de la ferraille et des tôles (fait)
-trouver celui qui va avec (fait)
-ajouter quelques plans, dessins et photos (fait)
-ajouter quelques compétences
diverses (fait)
-ajouter de la disponibilité (beaucoup), de la
ténacité
(beaucoup) (toujours à faire)

et vous aurez donc
réussi. Voici une image de cette
réalisation en devenir, qui sera sans doute la première sur la Route.
Le wagon
emblématique de la voie minière dont plusieurs centaines (milliers ?)
occupaient les voies de 66 retrouvera une place plus que méritée. Ce
sera à
St-Christophe, à mi-parcours entre le causse et les usines. Nous
suivrons les travaux et vous aurez ici le reportage complet
de cette réalisation. A bientôt pour la suite.
Un grand merci à MM. Monserat et Sirvain
pour cette
initiative.
Evidemment, il faut ajouter aux ingrédients ci-dessus le minerai de fer
(du vrai) : voici nos mineurs au travail !
Les travaux avancent !
La caisse métallique est terminée, et c'est au tour du menuisier de
réaliser les pièces du châssis. Vous pourrez voir sur les images que
les découpes dans du chêne ne sont pas particulièrement simples !
Il sera bientôt sur ses roues...
Les longerons sont taillés dans la masse...
Il est (évidemment) retourné pour les besoins du chantier
Dans une position plus habituelle, et surtout posé sur ses roues !
Un clic pour agrandir
Restent à poser des accessoires, crochet d'attelage et autres, et le
premier chargement de minerai...

Juillet 2016, le minerai est en place
Il est presque prêt pour retrouver sa voie !
< clic
Le minerai en place, juillet 2016
< clic
Une
vraie pépite !
N'oubliez pas ! Un wagon
semblable vous est offert, page des découpages,
ici
▲ le train minier est présent
au musée de l'ASPIBD

◄
Voie Etroite,
juin-juillet 2017, et Dépêche du Midi
une petite page pour évoquer cette (re)naissance. Un écho pour
souligner la création d'une nouvelle voie ferrée en Aveyron, étroite,
66 cm, et bien courte, 5 mètres..., mais nouvelle !
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Decazeville. Le
mausolée Cabrol
bientôt restauré
Ce titre de presse date de septembre 2010…Nous
pouvons, cinq
ans plus tard, faire enfin état d'une première opération de rénovation.
Devenu
propriété communale, le mausolée de la famille Cabrol a donc fait
l'objet d'une
première tranche de travaux, dont la reprise de la toiture et sa mise
hors
d'eau, la dépose du linteau de la crypte pour réparation, et
l'opération lourde
(!) de protection par thermo-laquage de l'imposante porte de la crypte,
un
élément de plus de 600
kg, après reprise des éléments corrodés...
La croix sommitale a été également restaurée.

clic pour agarndir
Michel Herranz (ASPIBD) nous a remis en tête
l'article de Jean-Pierre Poma, paru dans Patrimòni, n° 59, décembre 2015, et
relatif aux croix de mission et leur symbolique. La parenté
avec l'ornementation de la porte est frappante. Sur la photo, la
porte est présentée avant et après travaux. Le cliché suivant
montre le détail haut. Les symboles de la Passion figurent
: couronne d'épines, corde de Judas, les trois clous, le
marteau et la lance, l'éponge. Le linteau en pierre fait
sobrement
figurer le C de Cabrol. Nous vous proposons également la croix
sommitale, vue ici en cours de rénovation avant protection. Une fois en
place, elle est difficilement visible.

Dans ce mausolée, reposent François
Cabrol
décédé en juin 1882,
son épouse née Costes, décédée en novembre 1876, Elie Cabrol décédé en
décembre 1905 et son frère
aîné, Jean François Jules*, décédé à 20 ans, en 1845, et inhumé
ici en avril 1847, dès le mausolée terminé.
(complément 2019 : une cinquième personne,
Joseph Marie
Costes, décédé en 1849, beau-frère de François Cabrol, repose
également
dans le mausolée, voir ci-dessous). Le jeudi 8
avril 1847 une cérémonie imposante regroupe tous les ouvriers et
ingénieurs de Decazeville qui accompagnent la famille Cabrol. Nous
avons retrouvé dans
Le Journal de
l'Aveyron un
écho de cette cérémonie.
▼ autre coupure de presse, La Semaine Religieuse
sans -hélas- beaucoup de précisions...
(ADA Aveyron)
*
Les circonstances précises du décès de Jean-François
Jules Cabrol ne sont pas connues. Nous avons
retrouvé, avec le concours de Pierre Lançon, dans les archives de la
Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron (SLSAA) le registre
dans
lequel figure le faire-part de décès. Ce faire-part est mentionné par
ailleurs dans un article du Journal de l'Aveyron, 18 novembre 1893
(voir
la page Journal de l'Aveyron sur ce site). Rappelons la chronologie
: François
Cabrol est membre de la SLSAA en 1837, décès de Jean-François Jules en
1845, construction du
mausolée en 1846, et translation des cendres en 1847. Le
faire-part laisse lire le
nom de l'imprimeur, Gorse à Toulouse. C'est une première indication sur
le
lieu du décès, non mentionné explicitement...
mais lieu retrouvé, voir plus bas.
←clic
Au
décès de Jean François Jules, son frère Elie a 16 ans. Nous avons
recherché dans quelques ouvrages de l'écrivain homme de lettres un
souvenir de ce frère disparu. Il n'y a très logiquement aucune mention
de la disparition dans le volume technique consacré à l'
Ady. Dans le recueil de
notes d'un de ses voyages en
Italie,
paru en 1883, il en est de même.
Dans le voyage en
Grèce, paru
en 1889, si une relative longue
dissertation sur les monuments funéraires peut se lire, rien ne permet
de comprendre un quelconque rappel du frère décédé. Dans
Drames, enfin,
le Secret de la Mort, paru en 1894,
Elie Cabrol évoque bien dès le début un Frère disparu. Mais ce Frère,
qui n'en est pas un,
est en fait un beau-frère du personnage principal, mort au combat. Il
est donc très difficile
de relier ce disparu à Jean-François. Ou faut-il alors se projeter dans
un hypothétique rappel, assez incohérent, en transformant le narrateur
principal en Elie, et l'ex futur beau-frère en Jean François ? Pourquoi
donc Elie Cabrol n'a t-il jamais
évoqué cette disparition d'un frère qu'il a parfaitement connu ?
▲
Les Eaux-Bonnes, 1845, clic ▲
19 août 1845 : à Aas, ancienne
commune des Pyrénées, l'hôtel Pommé reçoit les curistes et malades
venus pour leurs soins. La pharmacie Cazaux occupe une partie de
l'établissement. Messieurs Pommé et Cazaux vont déclarer le décès* de
Jean-François-Jules Cabrol à la mairie. Cette commune sera plus tard
absorbée par celle des Eaux-Bonnes. En fin de siècle, les deux noms
sont toujours sur la façade...Une erreur d'écriture transforme Jules en
Julien sur la table décennale.
Un élément nouveau important se signale dans cet acte :
Jean-François-Jules est
donc décédé ici, dans cet hôtel des Pyrénées. Mais nous n'avons
toujours pas
précisé son parcours : que faisait-il auparavant ? Armée ? Etudes
? Où ?
*
ref archives 64 :
table décennale
http://earchives.le64.fr/archives-en-ligne/ark:/81221/r20689znvv7hrk/f4?context=ead::FRAD064003_IR0002_e0058348
acte décès :
http://earchives.le64.fr/archives-en-ligne/ark:/81221/r20680zdvzz6bk/f608?context=ead::FRAD064003_IR0002_G588
Avec nos remerciements
à Jean-Louis Vernhes et Jean-Claude Loncke, membres du Cercle
généalogique du Rouergue
pour cette information.
Le Mémorail des Pyrénées, comme
plusieurs autres journaux, publiait la liste des personnes, connues ou
non, arrivant aux Eaux-Bonnes pour un séjour de soin. Nous avons
retrouvé la trace de Jean-François, arrivé avec son père en juillet...
▼ Joseph Marie
COSTES, frère de Madame Cabrol, décédé à Decazeville en 1849,
repose également dans le mausolée.
Le Journal de l'Aveyron avait publié un écho de cette disparition.
Joseph Marie Costes était ancien Chef de bataillon au 65 ème de
ligne.
Il a été fait Chevalier de la Légion d'Honneur le 17 avril 1845.
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Le
tramway de Rodez
Une autre Route du fer : le
tramway
de Rodez mérite un écho en 2015, un siècle après son existence
éphémère
: découvrez une de ses caractéristiques, un frein à griffes,
et ce qu'il en reste en novembre 2014, page spéciale 2015
ICI
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La
soufflante, belle endormie...
Elle ne demande qu'un peu de bonne
volonté ! Elle pourrait, elle
devrait revivre ! C'est la machine soufflante des hauts fourneaux. Ce
n'est pas la machine des débuts mais, dernier témoin mécanique en
place sur le plateau des Forges de Decazeville, sa grandeur en impose.
Avec un peu d'imagination, on doit pouvoir entendre le "vent " cher à
François Cabrol...
Un
clic sur l'image pour deux minutes de rêve
Le
diaporama est également accessible sur la page 4 du menu
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exemple...à
méditer...
Dessouchons...
Il n'y a sans doute rien à redire sur ce comblement ! Pourtant il nous
semble assez mal venu. Sans doute par ignorance et non par volonté
affirmée, le "chemin creux" est en passe de disparaître à jamais.
Il passait ici une voie ferrée, celle de 110 de Cadayrac, très célèbre
pour de multiples raisons, voir chapitre 2 du menu. Le déblai qui lui
facilitait le passage ne méritait pas de finir sa vie de mine en
réceptacle à déchets ! Vraiment regrettable...surtout en 2015, année
européenne du patrimoine industriel et technique !
N'y
a-t-il
pas ailleurs un endroit où ces souches seraient
bienvenues ?
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Renaissance, le
viaduc de l'Ady, pont Malakoff, se dévoile
Mars 2017. La végétation va bientôt
noyer la belle vallée de l'Ady. Du vert partout ! Et pourtant, derrière
ce vert il y a du rouge, celui des belles pierres du pont Malakoff.
Rive gauche, près de la route, ou rive droite, enfouies sous des
branches qui les étouffent, les maçonneries survivantes de la
destruction, le mot n'est pas trop fort, peuvent à nouveau se montrer.
Un débroussaillage énergique peut leur rendre une visibilité. Un
patrimoine industriel revivra ! Ce projet devrait bientôt se
concrétiser. Une page spéciale du site,
Renaissance, lui est consacrée.
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