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derrière les images, le soupirail de l'enfer comme le disait un ingénieur en 1845...

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Au dessert, de l'eau !

Nous avons sur ce site risqué un parallèle, hasardeux pour un géologue pur et dur, entre le minerai oolithique du causse et le chocolat aux noisettes, mais aimer ce dernier permet de mieux comprendre la nature intime du minerai. Nous vous proposons cette fois un dessert, le millefeuille. Il peut y avoir dans ses couches successives, une couche plus crémeuse. C’est exactement comme cela que se présente le causse. Il suffit de remplacer la crème par une marne. Et vous comprenez alors très facilement, que cette marne étant peu perméable, les eaux superficielles qui traversent les couches calcaires vont alors suivre la couche marneuse pour un écoulement plus ou moins horizontal jusqu’à trouver une issue dans une falaise. La suite ? Une cascade bien sûr ! Muret-le-Château, et Salles-la-Source offrent cette situation. En ce début janvier 2018 pluvieux, la géologie permet cette belle image de Salles-la-Source à droite, et Muret-le-Château à gauche. Le débit est vraiment impressionnant ! Seuls le bruit et les embruns manquent ici... Cela rappelle un impératif essentiel pour les mines de fer du causse : évacuer l’eau ! Pour Mondalazac, la reculée de Muret, proche et plus basse, avait permis la création d’une galerie d’exhaure, vraiment bienvenue. Pour Solsac ou Cadayrac, la situation était plus délicate : wagons citernes spéciaux à Solsac, de service la nuit, et pompes diverses à Cadayrac. Souvenons-nous également que des mineurs ont péri par noyade dans les mines du causse, suite à rupture d’une poche d’eau, comme en 1860 à Ferals...Et historiquement, c'est exactement ici, sur l'image de Muret, au bas de cette cascade, qu'un premier fourneau fondait le minerai du causse, en 1804. Vous êtes donc au départ de la Route du fer, bonne Route !

Il y a des fleurs dans le jardin de la Route du Fer : en voici quelques unes pour évoquer la tour Malakoff, la duchesse de Berry et bien évidemment le duc Decazes (un camellia duchesse Decazes apparait en 1846). Les dates de création renvoient directement à l'Histoire...

avec nos remerciements à l'association Roses anciennes en France pour ce beau trio

▼ Malakoff, 1856

▼ duc Decazes, Touvais, 1861
juin 2018 en Aveyron, photographie Jean Rudelle

▲▲ 2019 2020 2021 ▲▲

▼ 2022

▼ 2023

▼ 2024

un bouquet ? ici

Les chemins de fer miniers de Mondalazac et Cadayrac

La Route du Fer

www.mondalazac.ferrobase.fr, vous êtes sur la bonne page ! Bonne(s) lecture(s)

▲ Barrage de Sarrans, retenue vide, juin 2014, en noir et blanc

Quel rapport ? L'actualité ! La construction de l'ouvrage fera appel à plusieurs transporteurs aériens, semblables à celui du causse. A (re)découvrir chapitre 6. Un diaporama Sarrans leur est consacré, voir chapitre 4,
ainsi que des films de 1934 et 1937 (page cinéma).

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Retrouver les traces d'une activité, celle du transport du minerai de fer du causse de Mondalazac, c'est l'objectif premier de ces pages. Lire les textes, découvrir le tracé des chemins de fer, ou simplement voir les images, tous ces chemins sont à faire....Découvrez donc les 13 chapitres de la Route.

Pour commencer...

Evoquer les chemins de fer miniers, c'est bien sûr s'intéresser également au contexte très riche, historique, minier, social, technique, géologique ou géographique de ces voies pas toutes ferrées d'ailleurs.
     L'une de ces voies est par exemple aérienne, un vrai chemin de fer aérien sur des kilomètres de causse, une histoire qui nous conduira en Italie , en Amérique...et ailleurs ! Il a bien mérité de ne pas sombrer dans un oubli total....
     Nous évoquerons également la voie de 1,10 m, de Cadayrac à Salles la Source. Non pas que ce soit la plus importante, mais parce que justement ce fut celle dont la très courte vie, à peine vingt ans, est curieuse. Cette voie très modeste, par son tracé et son matériel, née vers 1860, a été en son début d'exploitation par la Compagnie d'Orléans un porte drapeau, un exemple de ce qu'il fallait faire en France, c'est-à-dire des voies étroites, économiques et performantes. Il y avait les pour, il y avait les contre, et cette voie était citée en exemple par le PO pour amener les politiques et décideurs à accepter et financer des voies étroites. Ce fut presque réussi...Vous pourrez trouver ici plusieurs cartes de cette ligne, dont des documents inédits !
       Il y a aussi le chemin à voie de 66 cm, le plus long de nos parcours, de Marcillac à Firmi, pour prendre la suite des wagonnets aériens, un itinéraire toujours présent dans les paysages. Et puis, il reste des questions sans réponses assurées : pourquoi, par exemple, le pont de Malakoff ressemblait-il à un château-fort ?

Nous avons profité d'une pause pour effectuer en ce mois d'août 1910 ( ?? ) une visite sur le chantier de la gare du chemin de fer aérien actuellement en construction à Marcillac. Les travaux sont très avancés et la mise en service est proche...Nous proposerons dans peu de temps un reportage complet sur sa construction. Les câbles et poulies sont en place et les wagonnets commencent à être livrés. Le premier wagonnet, vide, vient de faire son voyage depuis Ferals, comme en témoigne l'image ci-dessous. Au retour, et de passage dans la vallée de l'Ady, nous n'avons pu résister à vous ramener cette image du viaduc Malakoff, qui va donc connaître un trafic croissant de minerai de fer. Des images de la construction du viaduc, que nous avions prises il y a un demi-siècle avant 1860, sont à découvrir chapitre 9.

Septembre 1910 : les travaux de la gare de Marcillac sont pratiquement terminés. Voici une vue de l'installation que vous pouvez découvrir, chapitre 10, une visite de chantier à ne surtout pas manquer ! N'oubliez pas votre casque ...

Les origines de la Route du Fer sont là-haut sur le causse Comtal. L'une des branches amène à Aubin. L'autre à Decazeville. Et avant que la commune ne soit créée en 1834, le minerai terminait sa vie ici à Firmy, avec l'orthographe ancienne. Et à Firmi, aujourd'hui, en cherchant un peu, vous pourrez retrouver ce mur de briques rouges : le minerai et la houille étaient basculés depuis le haut de la muraille dans les hauts fourneaux. Briques et corbeaux, belles pierres ouvragées en témoignent. Mais le buste de François Cabrol qui dominait le site a lui définitivement disparu (voir chap 13,2), ainsi que toute trace des fours à griller, tout en bas près de la voie ferrée minière. En 1947, le cliché de l'IGN montrait quelques restes...Le plan d'eau de la Forézie, toujours présent, fait maintenant le bonheur des cygnes.

le premier site métallurgique de Firmi , vu par l'IGN,

cliché IGN

du bas de l'image en haut, et de haut en bas sur le site : buste, hauts fourneaux, fours à griller et voie ferrée. Le plan d'eau n'est pas visible sur cet extrait.

sont toujours présents, ainsi que le restaurant devant lequel était le buste. Un tout petit arbuste se maintient.

...et en 1965, il est même encore présent. Les restes de fours à griller commencent à disparaître...

...et en 2003 ont disparu, ainsi que la bâtisse du restaurant...et son arbuste !

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